Présentation des paroles de femmes
« Paroles de femmes » sont des extraits tirés des confidences de soixante-neuf femmes au sujet de leur intimité la plus profonde – leur sexualité.
Tel un réceptacle, j’ai accueilli et recueilli le témoignage de soixante-neuf femmes, ce qui m’a occupée près de deux années consécutives. J’ai mené cette étude comme je le fais habituellement dans mon métier de Maître de conférences-Chercheuse en linguistique et multiculturalisme : je pose une problématique dans un domaine donné, j’émets une hypothèse, je délimite un corpus d’étude (nombre de femmes interviewées), j’analyse les données rassemblées puis j’en tire des conclusions.
Je suis donc partie d’une double thématique – la femme et sa sexualité – avec comme question ouverte : Quelle est la sexualité de la femme dans son intimité la plus profonde ?
Exit les allusions sexuelles que les femmes racontent en soirée à leurs copines pour les faire rire, pleurer ou exciter leur curiosité. Exit les magazines féminins qui présentent une sexualité décalée et hors de la réalité, pourvu que cela fasse vendre.
En outre, j’ai émis l’hypothèse suivante : toutes les femmes ont leurs secrets, quels qu’en soient l’âge, le milieu socio-culturel, la confession religieuse, spirituelle, l’éducation, le niveau d’étude, la culture, le métier, la situation familiale, l’avancement en développement personnel ou encore l’orientation sexuelle.
Partant du postulat que toutes les femmes portent en elles des secrets qui relèvent de leur sexualité, j’ai aspiré à toucher la partie cachée de leur iceberg, et non la partie visible, celle qu’elles ont appris à afficher en société, celle qu’elles montrent usuellement au monde entier. Celle qui ne dévoile sous aucun prétexte leur être profond, leur vérité intérieure.
Ce qui me passionne, c’est le non-dit extrême, le jamais-dit. Comment est-il possible que tant d’êtres quittent notre terre en ayant gardé sous silence un vécu si fort qu’ils en ont été bouleversés ou une expérience si douloureuse que leur sexualité en a été marquée à jamais ? Comment est-ce possible ? La simple intimidation, honte insurmontable, culpabilité dévorante ou vulnérabilité inavouée l’emporteraient-elles fatalement sur l’estime de soi ?
Ainsi, ces soixante-neuf femmes se sont prêtées au jeu de nous confier leur intimité sexuelle, celle qu’elles ont gardée invisible jusque-là et qu’elles ont accepté de dévoiler enfin. Elles ont fait sauter leur résistance individuelle, fait tomber les barrières culturelles, et jeter leur masque social, pour offrir à ce livre – leur vérité cachée.
Chaque femme a donc déposé une offrande à toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’amour et à la sexualité. Chaque histoire racontée est un acte d’amour à toutes les femmes mais aussi à tous les hommes qui chérissent les femmes, la femme. Pourquoi ? Pour connaître et comprendre la femme dans sa sexualité la plus vraie. Pour déceler le mystère sexuel de la femme dans toute sa splendeur.
Pourquoi soixante-neuf femmes ?
Dans un premier temps, je suis partie d’un corpus d’étude de vingt femmes. J’ai donc commencé par interviewer quelques personnes issues de mon réseau. Très vite, d’autres femmes que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam m’ont contactée car elles avaient eu écho de mon étude par des amies à elles à l’enthousiasme contagieux. Elles souhaitaient s’entretenir avec moi. Certaines femmes m’ont écrit en me demandant si j’étais d’accord pour qu’elles apportent leur témoignage, tout en s’excusant si leur vie affective, sexuelle, relationnelle n’avait pas été à la hauteur de leur espoir !
Une émulation s’est créée rapidement et je me suis retrouvée à interviewer une femme qui avait entendu parler de mon projet d’écriture par une femme qui avait entendu parler de mon projet d’écriture… Tels les maillons d’une chaine, ou plus joliment dit, telles les perles d’un magnifique collier, elles se sont présentées à moi une à une ! J’ai donc accueilli les femmes que la vie a choisi de me présenter à elle.
Je dois reconnaître que cet élan d’intérêt m’a considérablement boostée jusqu’à ce que je me résigne à boucler la boucle à soixante-neuf femmes. La symbolique de ce nombre n’y est pas étrangère. Je n’ai aucun doute sur le fait que toute la substance que ces soixante-neuf femmes magnifiques nous ont offerte apportera au lectorat matière à réflexion. Tel un hologramme magique où chaque partie est dans un tout et le tout est dans chaque partie : toutes les femmes forment la femme universelle, et la femme universelle se trouve dans chacune d’elles.
Qui sont ces femmes ?
Les premières femmes que j’ai interviewées étaient des amies thérapeutes ou sexothérapeutes qui avaient suffisamment travaillé sur elles-mêmes, comme on dit en développement personnel. Ces entretiens ne devaient pas dévier vers des séances de sexothérapie. Ce premier échantillonnage constitué d’une vingtaine de femmes a été confortable tant elles étaient à l’aise avec le sujet de la sexualité et tant elles y avaient réfléchi. Globalement, les entretiens se passaient dans la bonne humeur, parfois dans l’émotion, sans qu’une d’entre elles ne risque de décompenser à l’issue de son récit.
Ensuite, j’ai interviewé des femmes dont je ne connaissais rien à l’exception de leur prénom et leur courriel. Elles étaient venues à moi car une femme que j’avais déjà interviewée leur avait conseillé de vivre l’expérience de l’entretien à leur tour.
Généralement elles m’envoyaient un courriel et après quelques échanges électroniques ou téléphoniques, nous fixions un rendez-vous. Mon corpus d’étude a atteint soixante-neuf femmes au bout de deux années d’investigation.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire le récit intime de ces femmes, voici quelques données qui dressent un premier tableau général sur qui sont ces femmes :
• Ces femmes sont âgées de 22 ans à 76 ans et la moyenne d’âge est de 46 ans ;
• Elles sont mariées, divorcées, pacsées, dépacsées, en concubinage, en attente de mariage ou de divorce, veuves, séparées ou célibataires ;
• De confession catholique, protestante, juive, musulmane, ou bien agnostiques, athées ou tout simplement bouddhistes, spirituelles ;
• D’origine allemande, américaine, anglaise, espagnole, française (dont martiniquaise), hindoue, italienne, malienne, mexicaine, norvégienne, portugaise, yougoslave,…
• De tous les coins de France, en zone urbaine ou rurale ;
• Sont agricultrices, animatrices, artistes, assistantes sociales, au chômage, au foyer, auto-entrepreneuses, coiffeuses, commerciales, comédiennes, cuisinières, doulas, en année sabbatique, enseignantes, étudiantes, love-coaches, gérantes d’un camping, naturopathes, psychologues, psychométriciennes, retraitées, secrétaires, (sexo)thérapeutes, … Brefs, elles travaillent dans le domaine agricole, industriel, ouvrier ou encore tertiaire ;
• Ont des origines sociales bien distinctes, défavorisées, moyennes ou privilégiées ;
• Se disent féministes, non-féministes, carrément antiféministes ou ne savent pas ;
• Ont connu un nombre de partenaires très variable allant de zéro à plus de trois cents avec une moyenne de partenaires par femme de 15 ;
• Sont boulimiques de développement personnel, d’autres allergiques ou carrément anorexiques à cela, et d’autres en grignotent de temps en temps ;
• Se sentent hétérosexuelles, homosexuelles, bisexuelles ou pansexuelles ;
• Se disent asexuelles, dans la norme ou hypersexuelles avec des pratiques sexuelles classico-classiques ou transgressives (échangisme, libertinage, triolisme, partouze, candaulisme, côte-à-côtisme, paraphilie).
Sous ses airs de liste à la Prévert, cet éventail d’informations identitaires donne un premier aperçu dans les grandes lignes de ces femmes. Leur parcours de vie, la richesse de leur expérience et le charme de leur personnalité seront eux dévoilés en détail dans le corps du livre.
Certaines femmes auraient souhaité que je mentionne leur prénom tandis que d’autres ne semblaient pas y tenir. Par souci d’homogénéité et de confort, j’ai modifié tous les prénoms. L’anonymisation ayant été fixée dès le départ, cela a sans contredit permis aux femmes de s’ouvrir plus sereinement. Elles ont ainsi pu dévoiler la partie immergée de leur iceberg, celle qui n’est ni vue ni connue de personne excepté d’elles-mêmes.
Comment se sont déroulés les entretiens ?
Inspirée par ma formation en Sexo-analyse, en Love Coaching et par mon expérience de chercheuse universitaire, j’ai élaboré un questionnaire très détaillé, composé de plus de cent cinquante questions. Après quelques questions d’amorce sur « l’état civil » de la personne, je me dirigeais vers des questions plus intimes. Certaines étaient fermées (avec une réponse en oui ou non), d’autres étaient ouvertes et invitaient l’interviewée à se révéler à travers un récit libre.
Aucun entretien n’a ressemblé à un autre. Certaines femmes se sont lancées dans un long monologue où je ne suis pas beaucoup intervenue ; d’autres se sont attachées à répondre précisément à chaque interrogation posée, l’une après l’autre. Toutes se sont prêtées au jeu des questions-réponses d’une enquête semi-directive. Afin d’entrer dans la face cachée de chacune, j’ai choisi de mener des entretiens longs, très longs d’une durée moyenne de quatre heures, huit heures d’affilée étant le record battu. Ce rendez-vous a été une première pour toutes ces femmes : jamais elles n’avaient passé autant d’heures non-stop à ne parler que de leur sexualité.
Mes consignes de départ se voulaient les plus rassurantes possibles : « Aucun sujet ne me choque, sentez-vous donc en confiance. Vous êtes dans un espace de non-jugement. Prenez le temps nécessaire pour répondre. Si une question réveille en vous un souvenir inattendu qui ne serait pas a priori lié à la question posée, ne vous réfrénez pas. La sexualité ne doit pas être taboue, etc. ». Je rappelais également que ces entretiens n’étaient pas des séances de sexothérapie, même si assurément ils éveilleraient en elles un nouvel éclairage.
Je me souviens de cette femme thérapeute au cours des sept heures passées ensemble m’avait partagé que la pratique sexuelle qu’elle affectionnait le plus était de s’asseoir sur l’homme alors qu’il se tenait bien assis dans un fauteuil. Trois heures avant, elle m’avait décrit l’inceste qu’elle avait vécu dans son enfance de son grand-père paralysé des jambes, lequel restait assis sur son fauteuil à regarder la télé toute la journée. Avant de lui mettre la main dans la culotte, il l’attrapait avec ses bras puant le mauvais parfum, son anti-madeleine de Proust, me disait-elle d’un air dégoûté. Avec un sourire bienveillant, je notai le dénominateur commun aux deux situations – le fauteuil – ainsi que le signe distinctif, dans un cas elle était attrapée, dans l’autre, elle était aux commandes. Les yeux grands ouverts, elle ne s’en remettait pas : « Comment n’y ai-je jamais pensé ? Après toutes ces années de thérapie et une constellation familiale tournant autour de mon grand-père ? » Sa consternation déclencha un délicieux fou rire entre nous !
L’alternance d’éclats de larmes et d’explosions de rire se produisait souvent dans ces rendez-vous. Il était bon de se décharger d’un trop plein de tension en joignant l’utile à l’agréable. Merci les larmes, merci les rires, me disais-je. Je remercie les larmes et leur goût salé d’exister. Elles prennent soin d’emporter avec elles ce qui fait mal à l’intérieur avant que l’on ne s’y noie. Comme je remercie les rires qui nous réchauffent le cœur et nous remplissent intérieurement de bonheur.
J’ai donc œuvré pour mettre en confiance chaque femme en réunissant toutes les conditions qui me semblaient nécessaires : rendre anonymes les prénoms et les lieux ; prendre le temps de les écouter ; être dans la bienveillance et l’accueil, mettre un peu de joie et de rire les moments opportuns ; ralentir lorsque l’émotion montait, la laisser s’exprimer avant de passer à la thématique suivante. Avec toute la sensibilité dont je pouvais faire preuve, j’ai essayé d’amener ces femmes sur le chemin de la confidence.
Le prérequis absolu était leur disposition d’ouverture : l’envie de partager leur vécu, leurs désillusions passés ou présentes, leurs moments de bonheur et de plénitude avec toute leur sincérité, faiblesse, souffrance comme puissance. Certaines étaient touchantes car je sentais que c’était une véritable aventure pour elles à laquelle elles se prêtaient avec vaillance. Si elles avaient le visage fermé, tendu ou concentré au début de l’interview, ce n’était jamais le cas à la fin !
Je sentais d’ailleurs le moment qui marquait un changement, où la voix prenait une autre tonalité, où le débit de paroles ralentissait de lui-même et s’abandonnait à la magie de l’introspection qui opérait. Chaque question ouvrait une fenêtre après l’autre jusqu’à atteindre ce délicieux point de bascule où se révélassent les plus petites lucarnes, jamais ouvertes. Une question venait les surprendre, les frapper, les interroger.
À ce stade, je pouvais voir en chacune sa plus petite poupée russe, appelée également matriochka. Avez-vous remarqué que contrairement aux autres poupées russes qui sont divisées en deux parties, la plus petite d’entre elles ne peut pas s’ouvrir ? Cela en fait la plus fascinante de toutes car la plus intime au sens premier et étymologique du mot latin intimus dont le signifié n’est autre que « ce qui est le plus intérieur ». Constituée d’un seul bloc, elle triomphe par sa distinction : n’essayez pas d’aller plus loin, je n’ai rien à cacher, je suis dans mon entièreté la plus profonde avec toute ma vérité intérieure, semble-t-elle nous dire.
Enfin, nombreuses furent les femmes à avoir du mal à mettre un point final à leur long récit de vie, alors même qu’elles s’étaient montrées surprises à ma demande de mobiliser au moins quatre heures de leur temps sans interruption et sans dérangement contre un rendez-vous introspectif. Il n’était pas rare d’entendre « Ouah, j’ai un souvenir qui me revient. J’avais complètement oublié que… », « Je viens de comprendre que… ».
Après un long voyage de plusieurs heures, chaque fin d’entretien était naturellement émouvante et porteuse d’un sentiment de réalisation d’être arrivée à bon port. Par la suite, certaines m’ont même écrit spontanément quelques mots, phrases, paragraphes ou chapitres. Dans une envolée lyrique, elles partageaient ce que cette aventure narrative avait fait bouger en elles, post-entretien. J’assurais alors, comme je leur disais avec sympathie, un service après-vente !
Quelle méthode d’analyse ?
J’ai donc opté pour une autre démarche approfondie et exigeante : une étude analytique des histoires de ces femmes-témoins par thématique. Le sujet de « la première fois » peut servir ici d’exemple illustratif. J’ai pu réfléchir et comparer les premières fois que ces femmes ont vécues : le premier bisou lèvres fermées, le premier French kiss, le premier flirt ou encore le premier rapport avec pénétration. Pour chaque domaine traité, j’ai tenté d’apporter un éclairage, sorte de ciment qui a jointé ces soixante-neuf pierres apportées. Mon analyse se trouve dans « Paroles de Sabrina ».
« Paroles de Sabrina » se veut être une réflexion de chaque partie constituante du groupe des soixante-neuf femmes et de leur corrélation. Ma démarche s’est voulue empirique et inductive puisque les conclusions que j’ai pu tirer de ma recherche sont directement issues du parcours de vie unique de ces femmes, chacune ayant été accueillie dans son unicité et son propre langage.
Si j’ai servi d’oreille à leur narration, c’est avec loyauté et respect que je l’ai rapportée dans ce livre. C’est pourquoi j’ai reproduit leurs paroles – matière première à ma réflexion – verbatim. Leur récit n’est pas un conte de fées pour petites filles encore ingénues. Ce sont des histoires vraies confessées vécues par des femmes qui se sont mises en vérité. Avec sensibilité, solidité, intelligence, émotion, ardeur, calme et humour, elles ont révélé leur histoire cachée de femme ordinaire la rendant par là même extraordinaire. Toutes ont relaté des souvenirs singuliers qu’elles n’avaient jamais racontés et en cela je leur suis profondément reconnaissante.
La méthode d’analyse que j’ai adoptée a été une invitation au contenu qualitatif de chaque expérience de vie. Mon travail de réflexion a porté sur les mots et non sur les chiffres. Les statistiques sont essentielles en recherche quantitative pour appréhender n’importe quel phénomène étudié et les données comparatives éclairantes pour comprendre son évolution. En tant que linguiste et sexo-analyste, mon travail s’est concentré sur une recherche qualitative : la collecte et l’étude de soixante-neuf récits. Mon exploration a porté sur les mots des récits que j’ai couchés sur le papier pour qu’ils ne s’envolent pas. J’ai voulu donner corps à leur âme. Après avoir posé le sujet – la sexualité des femmes – et avoir interviewé toutes ces femmes, j’ai tenté de mettre au jour les corrélations comme les distinctions dans leur parcours de vie.
Enfin, j’ai mis un point d’honneur sur la présence de toutes ces femmes. Quels que soient leur niveau d’études, leur métier, leur origine et leur faille, toutes m’ont fait grandir et toutes ont nourri ma réflexion. Les paroles d’une pharmacienne ont eu autant de valeur que celles d’une bergère qui en ont eu autant que celles d’une cadre supérieure.
Bonne et douce lecture !
Dans toutes les « Paroles de femmes » (sur l’orgasme, sur le désir, sur le one shot, sur le féminisme et autres à venir), vous trouverez un échantillon du témoignage de soixante-neuf femmes. Afin de préserver l’anonymat, tous les prénoms, féminins et masculins ont été modifiés.
Ces femmes se sont prêtées au jeu de se confier sur leur intimité sexuelle. Elles sont de diverses origines sociales, religieuses, nationales, culturelles, certaines sont toutes jeunes (mais majeures), d’autres grands-mères depuis longtemps et ont l’âge d’être arrière-grands-mères, elles vivent à la campagne ou en ville, travaillent ou pas, se disent féministes ou pas, n’ont pas encore connu de partenaire, ou ont connu moins de dix partenaires, plus de cent, deux cents, jusqu’à partager leur sexualité avec 250 amants…
Quoi qu’il en soit, quels que soient leur âge, leur milieu socioculturel, leur confession religieuse, spirituelle, leur éducation, leur niveau d’étude, leur culture, leur métier, leur situation familiale, leur avancement en développement personnel, leur orientation sexuelle ou encore leur pratique sexuelle, bref, leur parcours de vie, toutes ces femmes nous livrent un témoignage de vie passionnant, réel et intime. Toute cette matière qu’elles nous offrent est source de réflexion personnelle.
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne et douce lecture, enrichissante et inspirante.
Avec toute mon affection,
Sabrina

Paroles de femmes sur le féminisme
» J’imagine que je suis féministe même si je n’aime pas les étiquettes ». Christelle, 35 ans… »

Paroles de femmes sur l'orgasme
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Paroles de femmes sur le one-shot
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